Probablement une des réserves en pétrole les plus importantes du Pays, le lot 39 représente 700 000 hectares de forêt tropicale. Un lieu où vivraient des Indiens en isolement volontaire – ces populations autochtones qui préfèrent ne pas entrer en contact avec le monde extérieur « civilisé » !
Jusqu’à maintenant, c’est la société espagnole Repsol qui dirigeait les opérations. Mais cette dernière a décidé de se retirer du projet, certainement sous la pression du ministère norvégien des Finances ! La Norvège est en effet actionnaire de l’entreprise espagnole. En 2010, après la réalisation d’une étude, le conseil d’éthique du ministère des Finances a recommandé le retrait des fonds engagés auprès de Repsol. En cause : la violation des droits de l’homme des Indiens vivant dans cette région.
Une fuite reconnue un mois plus tard
Perenco, elle, ne semble pas gênée par ces Indiens en isolement volontaire. Elle affirme d’ailleurs ne pas avoir d’indices confirmant leur présence, tout en éditant un cahier de consignes en cas de rencontres fortuites. Par cette acquisition, Perenco renforcerait sa présence dans la région. En décembre dernier, elle a extrait le premier baril de pétrole de son exploitation du lot 67, à côté de la nouvelle concession. Une inauguration à laquelle a assisté Ollanta Humala, président du Pérou, qui a salué « la très bonne relation que Perenco entretient avec les communautés » et le début d’une « nouvelle ère pour le développement de l’Amazonie » grâce aux préoccupations sociales et environnementales défendues par l’entreprise.
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